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Je me présente...

Emmanuel PEZET


Cadre juridique
Domicilié, depuis 1983, à PONTOISE (95300)

Né à Paris (15ème), le 4 décembre 1950.
Marié, une fille.

-Etudes de Droit et de Lettres.
-Carrière juridique : 20 ans de Notariat;
..cadre juridique/consultant.

Fonctions

Région de Pontoise,Vexin,Vallée de l’Oise,Intercommunalité:
-Président du SIARP, depuis 1991: Syndicat Intercommunautaire pour l’Assainissement
de la Région de Cergy-Pontoise et du Vexin (42 communes/230.000 habitants).
-Conseiller Communautaire de l'Agglomération de Cergy-Pontoise
, Vice-Président de 2001 à 2020, chargé de l'aménagement urbain,
-ancien Administrateur de la SPLA Cergy-Pontoise Aménagement (CPA),
-ancien administrateur de la SEM Cergy-Pontoise Aménagement et de l’EPA de Cergy-Pontoise,
-ancien Secrétaire du SMBO : Syndicat Mixte des Berges de l’Oise,
-ancien Vice Président du SMERCRV: aménagement hydraulique de la Vallée de la Viosne.

Pontoise:
.Maire Adjoint de Philippe HEMET, Maire de 1989 à 1995,
.Conseiller municipal d’opposition : 1995-1996,
.Conseiller Municipal et Maire Adjoint de Philippe HOUILLON, Maire de 2001 à 2020,
.Membre du Conseil Municipal de Pontoise aux côtés de Stéphanie VON EUW, Maire depuis 2020.

Action associative (environnement, aménagement et social):
.Président de l’Association du Quartier des Pâtis à Pontoise, pendant 10 ans,
.Président de Pontoise 95 Ouest (protection environnement et cadre de vie),
.Membre de l'ASTEE, Association Scientifique et Technique de l'Eau et de l'Environnement,
.Membre de la FNCCR, Fédé. Nat. des Collectiv. Concédantes et en Régie, et de FEP, France Eau Publique,
.Membre de la FSTT, France Sans Tranchée Technologies,
.Participation diverses associations.

Autres fonctions:
.Président du Conseil de Surveillance du Crédit Mutuel de Cergy-Pontoise
(Caisse Régionale de Crédit Mutuel de l’Ile de France).
UDF (jusqu’à fin 2007):
.Vice Président de la Fédération UDF du Val d’Oise.
.Délégué de la 1ère circonscription du Val d'Oise.
.Membre du Conseil National de l'UDF.

(ancien Vice Président de Force Démocrate Val d’Oise, ancien Vice Président du CDS Val d’Oise,
sympathisant puis militant Centriste depuis 1965).
UDI:
.Adhérent de l'Alliance Centriste et de l'UDI,
.Délégué UDI de Pontoise, Membre du Conseil National de l'UDI.

________________________________________________________________________________________

Petit-fils d’Ernest PEZET, écrivain et journaliste, Silloniste, fondateur de l'Ame Française et de l'Union Nationale des Combattants,
médaillé de la Résistance, Député PDP et MRP du Morbihan, puis Sénateur MRP (Vice-Président du Sénat aux côtés de Gaston MONERVILLE);
Président de l'UEO, Président et fondateur de l'Union des Français de l’Etranger.

Fils de François PEZET, ancien dirigeant de la Banque de Paris et des Pays-Bas (Paribas), Conseiller du Commerce Extérieur de la France.

________________________________________________________________________________________


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La rue des Etannets à Pontoise

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FORUM MONDIAL DE L'EAU - MARSEILLE 2012


6ème Forum Mondial de l'Eau  -  Marseille 2012                            
12 au 17 mars 2012
 Le plus grand rendez-vous mondial de l’eau
 Tous les trois ans depuis 1997, le Forum Mondial de l'Eau   mobilise les imaginations, les innovations, les compétences et

 les savoir-faire, pour faire avancer la cause de l’eau.
 Il rassemble tous les acteurs autour des enjeux actuels - aussi
 bien locaux que régionaux ou mondiaux - qui ne peuvent se
 traiter qu’avec toutes les parties prenantes réunies dans un cadre commun, avec des objectifs partagés.
 L'objectif du 6ème Forum Mondial de l'Eau est de relever les  défis auxquels notre monde est confronté, et d’agir afin que
 l’eau se retrouve en tête des agendas politiques. Il n'y aura pas de développement durable tant que les questions de l'eau
 resteront non résolues.
 Partout sur la planète, pour toutes et pour tous, le droit à l'eau (reconnu par 189 États au   sein de l'ONU, il y a un an) doit
 être garanti et mis en œuvre.
 Ceci est la première priorité du Forum Mondial. Mais la Commission thématique du Forum  Mondial a développé 12 priorités

 d'action et 3 conditions de succès.
 La Commission régionale a également défini des priorités et objectifs pour l'Afrique, l’Amérique, l’Asie-Pacifique, l’Europe et
 2 régions intercontinentales.

  La 6ème édition, Marseille 2012

  Le temps des solutions et des engagements!
  Le 6ème Forum Mondial de l'Eau innove avec:
 - Une Plateforme des Solutions, qui durera au-delà de 2012, ouverte à la consultation et à la contribution de tous.
 - Une feuille de route pour des engagements concrets, impliquant des experts et décideurs de différents secteurs et régions du monde.
 - Une nouvelle Commission, "Racines & Citoyenneté",  créée afin d’impliquer et de mobiliser la société civile.
 - Un renforcement du processus politique, en particulier grâce à des contributions significatives et des engagements de la part de
   parlementaires et d’autorités locales et régionales du monde entier.
 - Des débats sur des questions sensibles.
    
    Chiffres clés :
 - 140 délégations ministérielles
 - Plus de 180 pays représentés
 - Plus de 800 conférenciers
 - 25 000 participants attendus
 - Plus de 400 heures de discussions et débats
 - Plus de 250 sessions et panels et environ 100 événements « Racines & Citoyenneté »
 - Des trialogues régionaux organisées entre ministres, parlementaires et autorités locales / régionales
 - Des tables rondes de haut niveau
 Une semaine de discussions, de débats, de solutions et de partage d’expériences afin de parvenir à des solutions concrètes
et à des engagements pour la cause de l'eau.
 Le Forum est ouvert à tous ceux qui veulent contribuer et participer à la résolution des défis mondiaux de l'eau!

 Contribuez au «Temps des Solutions» et partagez vos solutions avec le monde !.
.6ème Forum Mondial de L'Eau
12 > 17 Mars 2012......Marseille


...................................................
Le processus thématique:
Des Priorités d'Action aux Objectifs-cibles
Veuillez noter que les objectifs-cibles sont susceptibles d’évoluer.
N'hésitez donc pas à consulter cette page régulièrement, afin de suivre les dernières mises à jour.
 Téléchargez ici le poster des objectifs-cibles thématiques.
 Vous pouvez également vous informer, ou envoyer votre contribution, en contactant par e-mail l'un des groupes Pilotes ci-dessous.

NDLR: Le SIARP sera présent au 6ème Forum Mondial de l'Eau.

(...) Pour lire la suite, cliquer ci-dessous.


Priorités d'Action
1.1
1.2
1.3
1.4
1.5
2.1
2.2
2.3
2.4
3.1
3.2
3.3

Conditions de Succès
CS1
CS2
CS3








DIRECTIONS ET PRIORITÉS D’ACTION
 DU 6ÈME FORUM MONDIAL DE L’EAU
TRADUITES EN OBJECTIFS CONCRETS POUR FAIRE FACE AUX DÉFIS DE L’EAU
1 - ASSURER LE BIEN-ÊTRE DE TOUS

1.1. GARANTIR L’ACCÈS À L’EAU POUR TOUS ET LE DROIT À L’EAU
1.1.1. Pour 2012, mettre en exergue les implications pratiques du Droit à l’Eau pour les professionnels en collectant et en diffusant au moins un exemple (par catégorie dans chaque région) de politiques nationales ciblées et fournissant de manière efficace une meilleure qualité de l’eau, une meilleure disponibilité, accessibilité et à un prix modéré au niveau des pays, toutes composantes essentielles du droit à l’eau potable.
1.1.2. D’ici à 20.., garantir que la population rurale mondiale sans accès à l’eau salubre diminue de x%, avec une attention particulière portée aux plus
démunis.
1.1.3. D’ici à 20.., garantir que la population urbaine mondiale sans accès à
l’eau salubre diminue de x %, avec une attention particulière portée
aux plus démunis.
1.1.4. D’ici à 2015, plus de la moitié des pays sur chaque continent auront mis
en place des mécanismes financiers répondant aux besoins des autorités
locales et des opérateurs locaux.
1.1.5. D’ici à 2020, plus de la moitié des pays sur chaque continent auront mis en
place un mécanisme simple, inclusif et fiable de suivi de l’approvisionnement
en eau qui inclura tous les prestataires des services d’eau locaux dans les
zones rurales et urbaines.
1.1.6. D’ici à 2015, élaborer des indicateurs globaux clés concernant la qualité de
l’eau, l’accessibilité, la disponibilité, le coût modéré et la non-discrimination,
composantes essentielles du droit à l’eau potable.

1.2. AMÉLIORER L’ACCÈS À L’ASSAINISSEMENT INTÉGRÉ POUR TOUS
1.2.1. D’ici à 2050, toute la population/les communautés (tout le monde et surtout
les enfants) utilisent et entretiennent correctement les sanitaires (OMD).
1.2.2. Réduire de 25% d’ici à 2020 le pourcentage de personnes dont les eaux usées
ne sont ni collectées ni traitées correctement.
1.2.3. D’ici à 2025, accroître de 25 % la réutilisation des eaux usées et boues urbaines
dans différents secteurs (agriculture, tourisme, utilisations municipales,
production d’énergie) lorsque cela est financièrement et culturellement viable,
et en particulier dans les régions arides et sujettes à la sécheresse.
1.2.4. Pour 2012, clarifier la portée du droit à l’assainissement reconnu internationalement
en prenant en compte des expériences nationales, et publier un
document mettant en exergue les implications pratiques du droit à l’assainissement
pour les professionnels.
1.2.5. D’ici à 2020, au moins 20 pays supplémentaires auront adopté et mis en
oeuvre un plan stratégique général d’assainissement pour les zones urbaines,
périurbaines et rurales. Le plan devra inclure un ordre de priorités en vue de
mettre en oeuvre des plans d’action ultérieurs aux niveaux national et local
et couvrira toutes les composantes de la chaîne d’assainissement.
1.2.6. D’ici à 2020, au moins 500 autorités locales urbaines, périurbaines et rurales
supplémentaires auront adopté et mis en oeuvre, à travers l’implication d’acteurs
locaux, des plans stratégiques et d’action couvrant toutes les composantes
de la chaîne d’assainissement et seront conformes aux priorités
définies et à un plan national stratégique et global d’assainissement.
1.2.7. D’ici à 2025, surveillance complète régulière du traitement approprié des eaux
usées aux niveaux national et international.
1.2.8. D’ici à 20.., améliorer l’efficacité des opérateurs en charge des eaux usées et
améliorer les méthodes de traitement des eaux usées dans XX villes de différentes tailles.

1.3. AMÉLIORER L’HYGIÈNE ET LA SANTÉ GRÂCE À L’EAU ET L’ASSAINISSEMENT
1.3.1. D’ici à 2015, développer dix programmes de formation modulaires, basés sur
des stratégies de communication harmonisées encourageant une meilleure
compréhension des liens entre l’eau, l’assainissement, l’hygiène, la sécurité
alimentaire et la santé de la part des consommateurs, des professionnels,
des décideurs politiques et des acteurs de la santé, et déployer ces programmes
dans 30 pays d’ici à 2018.
1.3.2. D’ici à 2018, 50 pays auront intégré le Plan de Gestion de la Sécurité Sanitaire
de l’Eau à leurs stratégies nationales de ressources hydriques en vue de garantir
une approche coordonnée et intégrée de la sécurité de l’eau pour l’eau
potable, la gestion et l’utilisation des eaux usées et la gestion des eaux de
plaisance et de l’eau d’irrigation.
1.3.3. D’ici à 2021, la pratique de la planification de la sécurité de l’eau et de l’assainissement
aura été effectivement mise en oeuvre dans 90 pays à moyens et
faibles revenus aux niveaux politique publique, réglementaire et opérationnel,
avec la mise en place d’objectifs nationaux basés sur la santé, l’évaluation
quantitative des risques microbiens, la mise en oeuvre de la gestion des
risques cumulés sur la santé et une évaluation indépendante de la qualité.
1.3.4. D’ici à 2015, au moins 50 % de pays publieront les dépenses totales relatives
à l’eau, l’assainissement et la promotion de l’hygiène, notamment les flux de
financement des gouvernements, des sources externes et des ménages, et
auront développé des plateformes appropriées permettant de partager les
expériences et de coordonner les actions avec les secteurs de la santé et de
l’éducation sur ce processus.
1.3.5. D’ici à 2015, établir 10 projets de recherche solides dans des régions du monde
sélectionnées au vu de l’importance des maladies associées à l’eau et l’exposition
cumulée aux eaux contaminées et qui contribueront d’ici 2018 à publier
au moins 25 articles évalués par des pairs en vue de soutenir la prise
de décision basée sur des éléments concrets pour gérer l’eau et protéger la
santé.
1.3.6. D’ici à 2015, 30 pays supplémentaires auront établi des politiques nationales
et/ou des réglementations concernant le traitement et la bonne conservation
de l’eau à domicile et le traitement de l’eau dans les écoles ; d’ici à 2018, 50
pays auront atteint cet objectif-cible ; le processus d’intensification sera basé
sur une augmentation progressive et sensible des preuves démontrant les
avantages de cette approche en terme de santé publique.
1.3.7. D’ici à 2015, une approche intégrée basée sur des preuves solides concernant
la prévention primaire de l’endémie et de l’épidémie de choléra aura été mise
en place dans X pays d’Afrique centrale, avec un accent particulier sur la durabilité
grâce au développement des infrastructures liées à l’eau et l’assainissement,
et d’ici à 2018, cette approche aura été reproduite dans X pays
supplémentaires en Afrique occidentale et australe.

1.4. PRÉVENIR ET RÉPONDRE AUX RISQUES ET AUX CRISES LIÉS À L’EAU
1.4.1. D’ici à 2015, 100 pays auront adopté une politique nationale pour la réduction
des risques de catastrophe et la résilience, et en auront fait une priorité locale
avec une base institutionnelle solide en vue de sa mise en oeuvre.
1.4.2. D’ici à 2015, 50 pays développé un système d’alerte précoce sur la base de
l’identification, de l’évaluation et de la surveillance des risques de catastrophe.
1.4.3. D’ici à 2015, 25 pays auront mis en place des politiques sociales visant à réduire
la vulnérabilité de leurs populations les plus exposées aux risques.
1.4.4. D’ici à 2015, 50 pays disposeront d’un plan efficace d’intervention en cas de
catastrophe à tous les niveaux.
1.4.5. Réduire les pertes économiques liées aux catastrophes, dans 25 pays avec
le IDH le plus bas, à <10% du PIB d’ici 2010, <7% du PIB d’ici 2030, et <5% du
PIB d’ici 2050.
1.4.6. D’ici à 2015, 100 % des crises de niveau 1 auront été traitées de manière efficace,
coordonnée et transparente grâce à l’approche de réforme humanitaire
et en envisageant systématiquement la réhabilitation.

1.5. CONTRIBUER À LA COOPÉRATION ET À LA PAIX GRÂCE À L’EAU
1.5.1. Renforcer l’acceptation politique et la mise en oeuvre des principes des lois
internationales, régionales et locales existantes en matière d’eau (principes,
droit coutumier, pratique des États, conventions, accords bilatéraux ou multilatéraux,
décisions et écrits judiciaires pertinents, etc.) au sein de la communauté
internationale.
1.5.2. Augmenter le nombre de nouveaux accords et retravailler/améliorer la qualité
des accords existants liés aux eaux transfrontalières de surface et/ou souterraines.
1.5.3. D’ici à 2020, développer ou améliorer les mécanismes de coopération pour
une gestion conjointe des aquifères transfrontaliers dans le cadre de la Résolution
63/124 adoptée par l’Assemblée générale des Nations-Unies sur la
loi des aquifères transfrontaliers.
1.5.4. D’ici à 20.., accroître le nombre d’organismes de bassins et/ou de systèmes
aquifères transfrontaliers capables d’assurer une gestion durable des ressources
en eau.
1.5.5. D’ici à 20.., dans des situations de conflit locales et internationales, développer
des solutions pragmatiques aux problèmes liés à l’eau à travers la coopération
et le dialogue entre les principaux acteurs du conflit.
1.5.6. D’ici à 20.., créer des mécanismes de financement durable en vue de financer
les organismes transfrontaliers et leur plan de gestion de l’eau.
1.5.7. D’ici à 20.., développer des mécanismes visant à partager et contrôler les informations
au niveau transfrontalier, surtout sur : (i) les données scientifiques
et sociales destinées aux systèmes d’information : contribution à un inventaire
en ligne et mise en place d’un observatoire de l’eau et (ii) Indicateurs et directives
pour les programmes surveillant la qualité de la coopération et l’impact
du manque d’accès à l’eau sur la coopération et les processus de paix.
1.5.8. D’ici à 20.., augmenter la formation en gestion des eaux transfrontalières et
résolution de conflits pour plusieurs publics cibles : 1. Décideurs politiques,
2. Professionnels expérimentés des secteurs de l’eau, 3. Jeunes professionnels
des secteurs de l’eau, 4. Professionnels des médias et 5. Le grand public.
1.5.9. D’ici à 20.., établir et appuyer des programmes de jumelage entre les organismes
de bassin, les centres sur la gestion de l’eau et d’autres établissements
concernés, en vue de promouvoir les savoirs et l’échange.


2 - CONTRIBUER AU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

2.1. ÉQUILIBRER LES DIFFÉRENTS USAGES DE L’EAU PAR LA GESTION
INTÉGRÉE
2.1.1. D’ici à 2015, conformément à leurs lois et réglementations, xx (nombre
à définir par le GCS) nouveaux pays auront adopté des processus qui
encouragent/assurent la participation de l’ensemble des parties prenantes
dans la gestion intégrée, et auront donc mis en place et habilité
des autorités appropriées en charge de la gestion intégrée des ressources
en eau aux niveaux concernés, représentant les parties prenantes.
2.1.2. D’ici à 2018, ces mêmes pays auront concrétisé la planification des ressources
en eau en adoptant les plans de gestion intégrée des ressources
en eau à différentes échelles sous l’égide des autorités en
charge de la gestion intégrée qui auront été constituées et habilitées.
2.1.3. D’ici à 2015, établir un cadre de référence reconnu sur la scène internationale
lié à la quantité et la qualité requise pour différents usages, grâce à un travail
conjoint entre les associations professionnelles internationales représentant
toutes les utilisations de l’eau et les scientifiques.
2.1.4. D’ici à 2015, établir un cadre de référence reconnu sur la scène internationale
lié à la méthodologie servant à évaluer l’eau en fonction de ses utilisations,
grâce à un travail conjoint entre les associations professionnelles internationales
et les associations d’usagers de l’eau représentant toutes les utilisations
de l’eau ; les scientifiques et les économistes.
2.1.5. D’ici à 2015, élaborer et valider des modèles qui pourraient servir d’outils pour
aider les décideurs politiques à mettre en place une gestion intégrée de l’eau
en vue d’équilibrer les multiples usages de l’eau pour mieux atteindre les objectifs
souhaités.
2.1.6. D’ici à 2015, les professionnels de l’eau, conjointement avec les associations
internationales représentant toutes les utilisations de l’eau, auront émis des
directives appropriées (avec des indicateurs sur l’évaluation de l’impact sur
la santé, l’environnement, la gestion des ressources et le fonctionnement durable
des systèmes hydrauliques) pour gérer de multiples ressources, qu’il
s’agisse des eaux de surface ou des eaux souterraines (mise en oeuvre de la
gestion intégrée dans les systèmes dominés par les eaux souterraines) et les
systèmes (hydrauliques) d’usage multiple conformément aux systèmes approuvés
par les organisations internationales et les organismes de financement.
2.1.7. D’ici à 2015, les autorités en charge de la gestion intégrée, conjointement
avec les professionnels de l’eau, auront identifié des méthodes fiables et émis
des recommandations sur l’équipement approprié permettant de comptabiliser/
mesurer les ressources en eaux utilisées, de même que les volumes
d’eau produits, distribués, consommés et restitués. Dans le cadre de ce processus,
les organisations internationales émettront des recommandations
déterminant quelles informations liées à l’eau doivent être conservées ou
partagées.

2.2. CONTRIBUER À LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE PAR UN USAGE OPTIMAL DE
L’EAU
2.2.1. D’ici à 2020, accroître durablement de xx % -en comparaison aux valeurs de
référence 2005-07 – la productivité de la terre et de l’eau (rendement par ha
et par m3) de l’agriculture pluviale (pour des catégories spécifiques de culture).
2.2.2. D’ici à 2020, accroître durablement de X % -en comparaison aux valeurs de
référence 2005-07 – la productivité de l’eau par parcelle et par an (rendement
par m3, par ha et par an) de l’agriculture irriguée (pour des catégories spécifiques
de culture).
2.2.3. Augmenter de manière durable la productivité et réduire les coûts de l’agriculture
irriguée (rendement par ha, par m3 d’eau et par $$ de coûts de production)
de sorte que d’ici à 20.., la sécurité alimentaire soit une réalité pour
tous à des prix abordables.
2.2.4. D’ici à 20.., augmenter de x % -en comparaison aux valeurs de référence
2005-07 – l’utilisation sûre des eaux non-conventionnelles, qu’il s’agisse des
eaux usées (traitées) ou d’autres eaux de mauvaise qualité, dans le secteur
de l’agriculture.
2.2.5. D’ici à 20.., augmenter de xx % la capacité de stockage de l’eau pour l’agriculture
irriguée (qu’il s’agisse de l’irrigation complémentaire, déficitaire ou
totale) – dans le cadre d’une gestion autonome sur le plan environnemental
et solide sur le plan social.
2.2.6. D’ici à 20.., développer et adopter deux visions « régionales » (ex : Afrique de
l’Ouest ; Europe/Euro-Med) concernant la sécurité alimentaire et l’eau, et 200
plans locaux encourageant l’agriculture durable.
2.2.7. D’ici à 20.., mettre en place des programmes nationaux d’action stratégique
pour les aquifères « sensibles » exploitées au moyen d’une agriculture intensive
(% épuisement des aquifères, % pollution), comprenant une définition
locale de la baisse maximale admissible du niveau de l’eau et une définition
locale des niveaux maximum de pollution admissibles pour les utilisations
agricoles.
2.2.8. D’ici à 2015, définir les composantes d’une stratégie liée à l’eau qui améliorera
la chaîne d’approvisionnement alimentaire de 50 % et encouragera des régimes
durables, en proposant des étapes pour sa mise en oeuvre d’ici à 2025.
2.2.9. D'ici 2015, élaborer des lignes directrices concernant l’eau agricole au niveau
international visant à appuyer la petite agriculture afin de mieux gérer l'eau
pastorale et agricole, produire davantage de biens et services.

2.3. HARMONISER L’EAU ET L’ÉNERGIE
2.3.1. Des politiques volontaires sont mises en oeuvre efficacement par les autorités
publiques et les services d’approvisionnement en eau de villes comptant xx
habitants, pour atteindre une amélioration minimale de xx % de l’efficacité
énergétique des systèmes urbains d’approvisionnement en eau en 5 ans.
2.3.2. D’ici à 2015, XX grandes sociétés de dessalement se seront engagées à respecter
un guide des meilleures technologies disponibles.
2.3.3. D’ici à 2020, XX % des systèmes hydrauliques (nouveaux ou existants) destinés
aux communautés isolées (non reliées au réseau électrique) seront alimentés
par des sources énergétiques abordables et non-affectées par la
volatilité des prix de l’énergie.
2.3.4. D’ici à 2015, établir un cadre conceptuel et analytique pour l’évaluation et le
suivi des impacts énergétiques sur l’eau.
2.3.5. D’ici à 2015, dans au moins 20 pays couvrant cinq régions majeures, un outil
d’évaluation sur la durabilité de l’hydroélectricité (couvrant les dimensions
économiques, sociales et environnementales) - développé à travers un processus
multipartite – sera appliqué pour améliorer la préparation et la mise
en oeuvre/le fonctionnement de systèmes hydroélectriques durables.
2.3.6. Impact du pétrole et du gaz sur l’eau. D’ici à 2012, émettre des principes relatifs
à la gestion responsable de l’eau pour l’exploration, la production et le
raffinage du pétrole et du gaz, adoptés par les exploitants dans les pays ou
régions gérant XX % de la production de pétrole et de gaz.
2.3.7. D’ici à 2015, xx % des biocarburants commercialisés seront conformes à un
système de certification par des tiers établissant les normes de durabilité
des biocarburants.
2.3.8. D’ici à 2015, établir un réseau composé de responsables politiques en charge
de l’eau et de l’énergie impliquant au moins 10 pays développés et 10 pays
en développement en vue de renforcer les niveaux de dialogue et de sensibilisation
concernant tous les aspects du lien eau/énergie.

2.4. PROMOUVOIR LA CROISSANCE VERTE ET VALORISER LES ÉCOSYSTÈMES
2.4.1. « Politiques et conditions préalables nécessaires ». D’ici à 2012, proposer un
cadre d’action relatif à l’eau dans le cadre de la croissance verte, en vue de
soutenir les OMD et la mise en oeuvre des accords Rio +20.
2.4.2. D’ici à 2015, le secteur public aux niveaux national et municipal aura développé
un cadre d’action en vue d’évaluer, de stimuler et de superviser les investissements
publics et privés dans les technologies innovantes, et aura mis en
place des outils économiques et de gestion visant à protéger/restaurer les
écosystèmes aquatiques afin que l’eau contribue à une économie à faible intensité
de carbone. D’ici à 2012, des engagements clés seront pris et présentés
au 6ème Forum mondial de l’eau.
2.4.3. « financement durable ». D’ici à 20.., les gouvernements locaux et/ou nationaux
dans xx pays auront établi des plans d’action basés sur les révisions
des structures tarifaires pour toutes les catégories d’utilisation de l’eau, la
planification financière stratégique, les tarifs, les taxes et les transferts (subventions),
afin d’assurer le financement durable des services équitables d’approvisionnement
en eau et la protection des bassins versants.
2.4.4. « Valorisation des écosystèmes ». D’ici à 20.., une norme aura été adoptée
pour être utilisée par les entreprises, les gouvernements et les institutions
financières dans l’application de la valorisation et des paiements des services
écosystémiques liés à l’eau dans les évaluations économiques de projets et
de plans destinés aux infrastructures hydrauliques, à la sécurité alimentaire
et au développement énergétique.
2.4.5. « Comptabilité verte et amélioration des données ». D’ici à 20.., les méthodologies
relatives à la comptabilité verte intégrant l’ensemble des dimensions
environnementales, sociales et économiques seront démontrées dans des
études de cas comptables nationales de xx pays.


3 - MAINTENIR LA PLANÈTE BLEUE

3.1. AMÉLIORER LA QUALITÉ DES RESSOURCES HYDRIQUES ET DES
ÉCOSYSTÈMES
3.1.1. D’ici à 2015, XX pays supplémentaires auront mis en place des politiques
et stratégies sur l’eau et l’environnement pour protéger et garantir la
durabilité de leurs ressources hydriques et de leurs écosystèmes aquatiques
afin de pouvoir fournir assez d’eau, et de qualité adéquate, ainsi
que d’autres services écosystémiques. D’ici 2018, ces politiques et stratégies
auront été institutionnalisées dans les mandats de X organisations
nationales et plateformes.
3.1.2. D’ici à 2015, établir des principes et des pratiques innovants définis au
niveau régional et renforcer la capacité dans X bassins pour gérer les
flux et la qualité des eaux de surface et souterraines en vue d’entretenir
ou d’améliorer la santé des eaux intérieures et côtières et des écosystèmes
correspondants.
3.1.3. D’ici à 2015, chaque pays aura mis en place un objectif quantifié ainsi
qu'un calendrier pour la réduction des pollutions organiques et inorganiques
provenant des eaux usées urbaines et des activités terrestres, qui
sera appuyé par une priorisation au niveau national de la protection et l'amélioration
de la qualité de l'eau pour le bien être de l'Homme ainsi que la durabilité
des ressources en eau et des écosystèmes. Les objectifs seront
appuyés par des échanges multipartites ainsi que par une coopération internationale
technique et scientifique accrue.
3.1.4. D’ici à 2018, X plans de gestion des bassins fluviaux et des ressources hydriques,
de même que des stratégies de mise en oeuvre s’y rapportant, contribueront
à sauvegarder et restaurer les services écosystémiques.
3.1.5. D’ici à 2020, aide financière pour mettre en oeuvre les pratiques, outils et initiatives
liés à la gestion des ressources hydriques à l’échelle nationale et au
niveau des bassins fluviaux qui appuiera l’augmentation des investissements
destinés à l’entretien et la restauration des écosystèmes conformément aux
engagements.

3.2. AJUSTER LES PRESSIONS ET LES EMPREINTES DES ACTIVITÉS HUMAINES
SUR L’EAU
3.2.1. D’ici à 2013, les bases de données et les cartes mondiales en haute résolution
sur l’empreinte hydrique et la disponibilité des ressources en eau auront été
mises à la disposition du public, de même que les cartes sur les conditions
des flux environnementaux, la pénurie d’eau et la pollution de l’eau à différentes
échelles, comprenant notamment les bassins fluviaux.
3.2.2. D’ici à 2013, l’empreinte hydrique et les impacts d’un certain nombre de catégories
de produits spécifiques produits ou consommés dans certaines régions
(en particulier dans les zones arides) auront été évalués.
3.2.3. D’ici à 2015, le secteur public et ses organes compétents au niveau des bassins
et aux niveaux régional, national et/ou municipal auront développé des plans
d’évaluation de l’empreinte hydrique et d’atténuation de l’impact, en particulier
dans les zones qui connaissent les plus graves problèmes d’approvisionnement,
en prenant en compte les changements à l’échelle planétaire.
3.2.4. Evaluer les principales composantes de l'empreinte sur l'eau des pertes/gaspillages
alimentaires et développer des partenariats avec d'autres secteurs
intéressés afin de mettre en place des actions/stratégies pour réduire l'empreinte
sur l'eau évitable des pertes/gaspillages alimentaires de 50 % d'ici
2020.
3.2.5. D’ici à 2012, un programme de sensibilisation sur l’empreinte hydrique visant
à soutenir les autres objectifs sera lancé lors du Forum mondial de l’eau. Un
groupe de travail international sera mis en place pour rédiger un document
de réflexion et sera dirigé par un agent/assistant/secrétariat identifié.
3.2.6. D’ici à 2015, xx entreprises et leurs chaînes d’approvisionnement auront développé
des programmes d’atténuation de l’impact de l’empreinte hydrique
et de certification de la gestion durable de l’eau.

3.3. FAIRE FACE AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET GLOBAUX DANS UN MONDE
QUI S’URBANISE
3.3.1. D’ici à 20.., l’expertise en gestion de l’eau sera représentée au Comité d’Adaptation
de la CCNUCC et l’adaptation liée à l’eau, notamment le renforcement
de la résilience au changement climatique dans les zones urbanisées, devra
être bien prise en compte dans le mécanisme du Fond Vert Climat à la suite
des décisions de COP17 et de son suivi évaluation.
3.3.2. D’ici à 20.., développer une série de méthodes reconnues mondialement pour
évaluer et gérer les incertitudes des impacts du changement climatique sur
les ressources en eau superficielle et souterraine et identifier les priorités
en termes de sensibilisation des gestionnaires, en collaboration étroite avec
le GIEC, UNFCCC et les autres organisations, et les mettre en oeuvre de manière
pilote dans le cadre d’un réseau d’au moins 10 plans de gestion de bassin
dans les principales régions vulnérables.
3.3.3. D’ici à 2015, publier une nouvelle Vision Globale de l’Eau et ses scénarios, sur
la base du travail commun sur le développement de scénarios et de modèles
de plusieurs institutions de recherche appliquée de renommée internationale
avec des dimensions globales, régionales et locales.
3.3.4. D’ici à 2015, les plans de développement urbains et des installations incluront
un programme d’évaluation et de gestion des risques afin de se prémunir
face aux changements climatiques et globaux.
3.3.5. D’ici 2012, l’Alliance pour l’Adaptation Globale de l’Eau est établie comme le
chef de file mondial de diffusion de savoirs et recommandations sur la façon
de généraliser l’adaptation au changement climatique dans les stratégies,
programmes, plans et projets liés à l’eau.
3.3.6 Établir une coalition internationale de deltas (pays, régions) et autres zones
géographiques particulièrement vulnérables (zones arides, montagneuses
etc.) qui établirait un plan d’action à lancer à Marseille en 2012 dans le but
d’illustrer les meilleurs moyens de faire face aux pressions découlant des
changements globaux et des processus de migration (de façon inclusive,
transparente et pluridisciplinaire) et afin de créer des conditions favorables
pour les parties prenantes et sensibilisant les citoyens.
3.3.7. D’ici à 20.., préparer X plans intégrés sur la sécurité de l’eau urbaine, intégrant
la gestion des risques et la résilience au changement climatique de même
que des plans relatifs à l’adaptation climatique et à la sécurité de l’eau pour
les installations.

                                               _______________________


CONDITIONS DE SUCCES

1. BONNE GOUVERNANCE
1.1. D’ici à 20.., tous les pays auront adopté des mécanismes de participation
institutionnalisés et informés permettant aux parties prenantes (autorités
locales, ONG, usagers) d’influencer la prise de décision à tous les
niveaux et de façon intégrée.
1.2. D’ici à 20.., tous les pays auront adopté des outils de gouvernance, des
indicateurs et des mécanismes permettant l’évaluation des performances
(prestation de services) afin de contrôler et d’évaluer les politiques
en matière d’eau ; et tous les pays auront mis en place aux
niveaux national et local des processus de renforcement des capacités
relatifs à l’application des outils de gouvernance
1.3. D’ici à 2021, augmenter de 30% le nombre de plans de gestion des bassins
fluviaux (analyse de l’état initial et principaux enjeux).
1.4. D’ici à 20.., accroître le nombre de pays disposant de diagnostics sur la
sécurité de l’eau et d’outils de gouvernance basés sur les cadres réglementaires
et législatifs existants (aux niveaux local, national et international)
et sur les mécanismes de gestion intégrée.
1.5. D’ici à 20.., X pays se seront engagés à promouvoir l’intégrité dans le
secteur de l’eau, à diagnostiquer/identifier les risques de corruption
existants ou potentiels et à garantir que les politiques anti-corruption soient
appliquées de manière efficace dans le secteur de l’eau.
1.6. D’ici à 20.., tous les pays auront fixé des directives relatives à un mécanisme
visant à fournir des informations au public sur leurs plans d’infrastructures
hydrauliques (impacts financiers, techniques et socio-économiques).

2. FINANCER L’EAU POUR TOUS
2.1. D’ici à 2015, plusieurs pays connaissent et soutiennent le concept de planification
financière stratégique pour l’approvisionnement en eau et l’assainissement
et la plupart de ces pays ont commencé à développer un plan de
financement stratégique ou bien se sont donné des échéances claires pour
le faire.
2.2. D’ici à 2015, plusieurs pays allouent x % des ressources identifiées à travers
la planification financière stratégique pour des « mesures douces » (renforcement
des capacités, préparation de projets, etc.).
2.3. D’ici à 2015, xx pays par région ont inscrit dans leurs politiques de l’eau le recouvrement
durable des coûts par le biais des tarifs, taxes et transferts internationaux
assurant la durabilité et la fiabilité sur le plan financier et l’équité
sur le plan social.
2.4. D’ici à 2015, xx pays par région qui avaient transféré la compétence de l’eau
et/ou de l’assainissement aux autorités locales auront mis en place un mécanisme
de financement qui permette un accès direct aux financements pour
les autorités locales par le biais (i) de recettes fiscales adéquates et prévisibles
et/ou (ii) de l’accès à l’emprunt.
2.5. D’ici à 2015 les ressources mobilisées grâce aux mécanismes de financement
innovants inspirés et promus par le “prélèvement solidaire 1% en faveur de
l’eau et de l’assainissement” ont augmenté de xx%.
2.6. Financer l’eau de façon intégrée.
2.7. D’ici à 2015, les principaux fournisseurs de service, bailleurs de fonds et gouvernements
dans 5 pays: a) utilisent les incitations financières et autres pour
fournir un accès durable à l’eau et à l’assainissement aux consommateurs à
faible revenus ; b) ont des mécanismes en place pour s’assurer que les coûts
capitaux de maintenance et de soutien sont financés pour garantir la longévité
de ces services aux consommateurs à faible revenus.

3. CRÉER DES CONDITIONS FAVORABLES
3.1. D’ici à 2015, élaborer et mettre en oeuvre un programme, notamment dans
les pays en développement, en vue d’améliorer la transmission de la recherche
sur la gouvernance de l’eau visant à accroître la capacité/renforcer
le leadership des décideurs politiques à différents niveaux en établissant des
interfaces efficaces entre la science et la politique.
3.2. D’ici à 2015, un programme global de développement des capacités aura été
mis en place en vue de préparer les formateurs de l’éducation formelle et non
formelle pour venir en aide de manière efficace aux enfants, aux jeunes et aux
adultes grâce à l’éducation par l’action dans 20 % des pays, surtout en ce qui
concerne l’assainissement et la préparation aux catastrophes.

3.3. D’ici à 2015, un programme est élaborée et réalisé afin d’assurer le développement
et la durabilité des centres de formation professionnelle dans le secteur
de l’eau de manière à mettre en oeuvre de manière pérenne un
programme de renforcement des capacités des techniciens et praticiens de
l’eau d’ici à 2020
3.4. D’ici à 2015, développer un profil de compétences complet et validé à l’échelle
mondiale pour la formation aux métiers de l’eau avec la mise en place, d’ici
à 2020, d’un réseau tertiaire global et intégré dans la formation aux métiers
de l’eau en établissant et en reliant des établissements d’enseignement supérieur
spécialisés dans le domaine de l’eau dans des régions où les enjeux
sont importants, dans l’optique de réduire de moitié le nombre de professionnels
de l’eau en attente d’être formés afin de répondre aux objectifs de
développement international.
3.5. D’ici à 2015, renforcer et établir des réseaux efficaces de professionnels et
de jeunes professionnels visant à sensibiliser le public au secteur de l’eau et
de l’assainissement par le biais de campagnes de relations publiques sur les
questions liées à l’eau, des nouveaux médias sociaux et par une meilleure
couverture géographique ainsi qu’une meilleure qualité de l’information, respectivement
; Développer des directives concernant la communication sur
les enjeux liés à l’eau potable, l’assainissement, l’hygiène, la sécurité alimentaire
et la santé, destinées à des publics spécifiques en utilisant des technologies
appropriées.
3.6. D’ici à 2020, mettre en place un mécanisme global visant à mesurer, surveiller
et partager les données scientifiques et sociales (sur les ressources, l’accès,
le traitement, la coopération, la réglementation, la performance, les empreintes,
les flux financiers…) à différents niveaux et proposer des bonnes pratiques et
des solutions pour mieux informer les décideurs politiques.
3.7. D’ici à 2015, établir une vision à long terme, avec un dossier d’information approprié
sur l’évaluation des scénarios comprenant des indicateurs globaux
pertinents relatifs aux enjeux liés à l’eau couvrant les aspects éducatifs, techniques,
historiques, éthiques, sociaux, économiques, environnementaux et
institutionnels ainsi que les aspects liés à la diversité culturelle.

                                                           













                                                  


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