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Je me présente...

Emmanuel PEZET


Cadre juridique
Domicilié, depuis 1983, à PONTOISE (95300)

Né à Paris (15ème), le 4 décembre 1950.
Marié, une fille.

-Etudes de Droit et de Lettres.
-Carrière juridique : 20 ans de Notariat;
..cadre juridique/consultant.

Fonctions

Région de Pontoise,Vexin,Vallée de l’Oise,Intercommunalité:
-Président du SIARP, depuis 1991: Syndicat Intercommunautaire pour l’Assainissement
de la Région de Cergy-Pontoise et du Vexin (42 communes/230.000 habitants).
-Conseiller Communautaire de l'Agglomération de Cergy-Pontoise
, Vice-Président de 2001 à 2020, chargé de l'aménagement urbain,
-ancien Administrateur de la SPLA Cergy-Pontoise Aménagement (CPA),
-ancien administrateur de la SEM Cergy-Pontoise Aménagement et de l’EPA de Cergy-Pontoise,
-ancien Secrétaire du SMBO : Syndicat Mixte des Berges de l’Oise,
-ancien Vice Président du SMERCRV: aménagement hydraulique de la Vallée de la Viosne.

Pontoise:
.Maire Adjoint de Philippe HEMET, Maire de 1989 à 1995,
.Conseiller municipal d’opposition : 1995-1996,
.Conseiller Municipal et Maire Adjoint de Philippe HOUILLON, Maire de 2001 à 2020,
.Membre du Conseil Municipal de Pontoise aux côtés de Stéphanie VON EUW, Maire depuis 2020.

Action associative (environnement, aménagement et social):
.Président de l’Association du Quartier des Pâtis à Pontoise, pendant 10 ans,
.Président de Pontoise 95 Ouest (protection environnement et cadre de vie),
.Membre de l'ASTEE, Association Scientifique et Technique de l'Eau et de l'Environnement,
.Membre de la FNCCR, Fédé. Nat. des Collectiv. Concédantes et en Régie, et de FEP, France Eau Publique,
.Membre de la FSTT, France Sans Tranchée Technologies,
.Participation diverses associations.

Autres fonctions:
.Président du Conseil de Surveillance du Crédit Mutuel de Cergy-Pontoise
(Caisse Régionale de Crédit Mutuel de l’Ile de France).
UDF (jusqu’à fin 2007):
.Vice Président de la Fédération UDF du Val d’Oise.
.Délégué de la 1ère circonscription du Val d'Oise.
.Membre du Conseil National de l'UDF.

(ancien Vice Président de Force Démocrate Val d’Oise, ancien Vice Président du CDS Val d’Oise,
sympathisant puis militant Centriste depuis 1965).
UDI:
.Adhérent de l'Alliance Centriste et de l'UDI,
.Délégué UDI de Pontoise, Membre du Conseil National de l'UDI.

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Petit-fils d’Ernest PEZET, écrivain et journaliste, Silloniste, fondateur de l'Ame Française et de l'Union Nationale des Combattants,
médaillé de la Résistance, Député PDP et MRP du Morbihan, puis Sénateur MRP (Vice-Président du Sénat aux côtés de Gaston MONERVILLE);
Président de l'UEO, Président et fondateur de l'Union des Français de l’Etranger.

Fils de François PEZET, ancien dirigeant de la Banque de Paris et des Pays-Bas (Paribas), Conseiller du Commerce Extérieur de la France.

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La rue des Etannets à Pontoise

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SIARP: HISTORIQUE


HISTORIQUE
Le SIARP, un cinquantenaire en pleine forme

Suite à la réorganisation de ses compétences, et à l’évolution de sa mission initiale de transport intercommunal et épuration des eaux usées, le SIARP (Syndicat Intercommunal pour l’Assainissement de la Région de Pontoise) effectue désormais la collecte, le transport en phase intermédiaire et le contrôle de l’assainissement autonome.
Cette transformation s’est opérée avec le consensus de 18 communes et le SAN de Cergy-Pontoise.

En 1999, la compétence assainissement est partagée entre trois maîtres d’ouvrages publics : les communes initialement compétentes, le SIARP par délégation pour les réseaux intercommunaux et le SAN de Cergy-Pontoise pour les réseaux nécessaires à l’aménagement de la Ville Nouvelle, auxquels s’ajoutent une multitude de réseaux créés par les promoteurs et gérés par les ASL (Associations Syndicales Libres) et les copropriétés.
La Loi Chevènement (12 juillet 1999) incite les communes à se repositionner sur leurs délégations de compétences et sur leurs groupements. La prise de la compétence assainissement dans son ensemble par la nouvelle Communauté d’Agglomération de Cergy-Pontoise n’est pas la seule alternative qui s’offre aux communes. Une autre voie a été choisie.

Avant d’en arriver là, un peu d’histoire
Dès 1945, les villes se reconstruisent, les réseaux embryonnaires d’assainissement des communes se rejettent directement dans les cours d’eau. Il est urgent d’agir.
Cette volonté se concrétise par la création du Syndicat Intercommunal pour l’Assainissement de Pontoise – Saint Ouen l’Aumône en 1950 qui deviendra le SIARP syndicat intercommunal pour l’assainissement de la Région de Pontoise, en 1957.
Les compétences initiales du Syndicat sont la gestion du transport et de l’épuration des eaux usées ainsi que la gestion intercommunale des eaux pluviales.
Peu à peu, d'autres communes rejoignent le Syndicat : - 1969 adhésion de Cergy et Eragny sur Oise - 1979 adhésion de Boissy l’Aillerie, Epiais-Rhus, Génicourt, Grisy les Plâtres, Hérouville et Livilliers.
Le projet du Syndicat est de construire une des premières stations d’épuration de notre secteur. Des 1951, le Comité Syndical décide d’acheter le terrain à Pontoise pour l’implantation de la station. Les premiers collecteurs situés chemin de la Pelouse en bord d’Oise sont réceptionnés en 1953.
La station est inaugurée en 1957. En 1963, un deuxième terrain est acquis pour agrandir les installations existantes.
Cette station constitue une unité moderne de traitement des eaux usées performante pour l’époque. Le fonctionnement de cet ouvrage repose sur le traitement biologique des effluents. Le processus d’épuration des eaux comportent plusieurs étapes : dégrillage, dessablage déshuilage, puis une décantation avant traitement biologique par lit bactérien. De même, les boues subissent une digestion puis sont séchées avant d’être revendues comme fertilisants aux agriculteurs. Le gaz généré par le process est récupéré et permet l’alimentation en énergie électrique de la station. La capacité nominale de la station est de 44 000 équivalents habitant, soit 7 200 m3/j. Elle est gérée en régie.
Une autre difficulté est l’acheminement des eaux usées provenant des habitants de Saint Ouen l’Aumône sur la rive opposée de l’Oise. La solution technique retenue est la pose de postes et de canalisations de refoulement. Le franchissement de l’Oise est permis grâce à la pose de canalisations de refoulement posées en encorbellement sous le pont SNCF entre les 2 communes.
Le SIARP s’appuie sur les compétences des services de l’Equipement pour la conception et le suivi de ses travaux.
En 1969, le SCA, Syndicat Communautaire d’Aménagement de la Ville Nouvelle de Cergy-Pontoise est créé. Il a pour vocation de mettre en place l’ensemble des infrastructures nécessaires au développement de la Ville Nouvelle en partenariat avec l’EPA. Les premières canalisations d’eaux usées nécessaires à ce développement urbain sont réalisées sous maîtrise d’ouvrage SIARP puis remis au SCA.
Les deux structures gèrent leurs réseaux de manière indépendante, mais garde un fonctionnement similaire, structure interne réduite, appui logistique assuré par les services de la DDE.
Bientôt, face à l’importance de l’urbanisation, la station de Pontoise n’est plus en mesure d’assurer le traitement de l’ensemble des effluents.
Les collecteurs structurants et les principaux postes de refoulement de la ville nouvelle sont construits par le SCA pour permettre l’acheminement vers Achères.
De même, en 1976, le SIARP réceptionne le siphon posé en fonds de lit de l’Oise entre les communes de Pontoise et Saint Ouen l’Aumône de manière à sécuriser le fonctionnement de la station de Pontoise, en cas de défaillance les effluents sont renvoyés jusqu’à Achères.
Le squelette actuel des réseaux d’assainissement est mis en place.
En 1987, le SAN de Cergy-Pontoise décide de créer la station d’épuration de Neuville sur Oise.
En 1988, le SIARP se prononce favorablement pour la prise en charge des effluents traités à Pontoise par la nouvelle station et la fermeture de celle de Pontoise.
En 1992, la station de Neuville gérée par un concessionnaire privé est inaugurée.

Un réseau, mais une multitude de gestionnaires
Parallèlement, la réalisation des réseaux de collecte se poursuit. La cohérence dans la construction des réseaux n’est plus assurée. En fonction des besoins en matière d’urbanisation et des financements mobilisables, les réseaux sont réalisés par les promoteurs privés, les communes, le SAN ou le SIARP. La Ville Nouvelle doit sortir de terre. Les collectivités ne sont plus en mesure de déterminer le maître d’ouvrage de chaque ouvrage d’assainissement.
En 1996, une première étude est lancée pour identifier le patrimoine de chacun et proposer une nouvelle organisation. Aucun consensus n’est trouvé.

Deux logiques une seule solution
En 1999, une proposition du SAN est de reprendre l’ensemble de la compétence dans le cadre de sa transformation en communauté d’agglomération, puis d’adhérer au SIARP qui se transformerait en syndicat mixte. Cette solution est écartée par les élus du SIARP. Une autre difficulté est liée au fait que les périmètres des deux syndicats ne sont pas identiques.
5 Communes sur les 11 de la Ville Nouvelle sont adhérentes au SIARP ainsi que 7 communes situées sur le Parc Naturel Régional du Vexin.
L’alternative proposée par le SIARP est la rationalisation et l’amélioration du service d’assainissement en partenariat avec l’ensemble des acteurs concernés.
. 5 étapes clés :
- redéfinition et répartition des compétences entre le SIARP et le SAN autour d’une logique fonctionnelle,
- adhésion des 6 communes de la Ville Nouvelle non encore membres du SIARP,
- transfert par les communes de leur compétence assainissement au SIARP,
- transfert des ouvrages et réseaux des communes adhérentes au SIARP,
- transfert des réseaux tertiaires (privés) au SIARP après leur intégration dans le domaine public communal.
. L’objectif est de n’avoir à terme, plus que deux interlocuteurs en matière d’assainissement et un prix de l’eau unifié.

Une nouvelle naissance
En juillet 2000, le processus est engagé avec la délibération de principe du Comité Syndical.
En septembre 2000, les nouveaux statuts sont approuvés à l’unanimité. Ils définissent des compétences obligatoires et optionnelles.
Les compétences obligatoires reprennent les missions que le Syndicat exerce depuis sa création avec la reconnaissance du rôle du SAN. Ce nouveau découpage de compétences entre eux s’effectue non en fonction des zones d’influence géographique, mais par rapport à la fonctionnalité des réseaux, soit une répartition d’amont en aval, étendue à l’ensemble de la zone de collecte.
Les compétences optionnelles offrent la possibilité aux communes de confier au SIARP des compétences complémentaires notamment la collecte des eaux usées et le contrôle de l’assainissement autonome.
Les communes ne se prononceront sur ces choix qu’après les élections municipales de juin 2001.

Un "contrat de mariage" entre les deux syndicats
A ces nouveaux statuts est adjoint une convention entre le SIARP et le SAN en 2001.
En effet, cette répartition entraîne, de part et d’autre, des remises de collecteurs selon le principe de mise à disposition d’ouvrages.
Cette convention a permis aux syndicats de définir un certain nombre de procédures visant à renforcer la collaboration entre leurs services respectifs.
Elle régit :
- les conditions de mise à disposition : inventaire technique, définition des ouvrages, modalités de remise des ouvrages, implications juridiques et financières, …
 - les outils de coordination : comité de suivi réunissant les élus, réunions mensuelles inter-services, possibilité de faire des groupements de commande, …
- l’harmonisation des règles de gestion : adoption d’un règlement général d’assainissement applicable sur l’ensemble de la zone , définition des procédures pour l’établissement des branchements, des conventions de rejets avec les industriels …
- un interlocuteur unique pour les usagers : l’ensemble des relations avec les abonnés est géré par le SIARP qui, si nécessaire, en avise le SAN.
En 2001, six nouvelles communes adhèrent au SIARP.
Suite aux simulations financières, les dernières réticences sont levées.
L’ensemble des communes transfèrent leurs compétences collecte et contrôle de l’assainissement autonome au SIARP. L’année 2002 est consacrée à l’intégration des réseaux communaux.
Suite aux délibérations des conseils municipaux, des conventions bipartites entre le SIARP et chaque commune sont signées.
Elles arrêtent la liste :
- des immobilisations, amortissements, emprunts, reprises de subventions concernées
- des contrats transférés, dont les délégations de service publics,
- les modalités de réalisation des schémas directeurs d’assainissement,
- des ouvrages transférés qui font l’objet d’un procès verbal de remise annexé à la convention.
La principale difficulté pour établir ces conventions bipartites est surmontée avec l’aide des Receveurs Municipaux. Elle concernait l’affectation des différentes immobilisations entre l’assainissement et l’eau potable. Les communes n’avaient pas systématiquement prises en compte cette différentiation dans leurs budgets M 49.

Le patrimoine du Syndicat est multiplié par quatre.
Concrètement cela se traduit par l’intégration de 305 km de réseaux d’eaux usées, 57 postes de refoulement et au niveau budgétaire de 30,22 millions d’euros d’immobilisations et 4,64 millions d’euros d’encours de dette.
Les conséquences financières : dès 2002, les communes n’ont plus de budget assainissement M49.
Le prix de l’eau est unifié sur 15 communes.
Sont maintenues une redevance spécifique et une part fermière sur trois communes, dues à la reprise de leurs contrats d’affermage, dont le dernier contrat s’achèvera en 2011.
L’impact global sur la redevance se concrétise par une baisse. Les redevances communales ont disparues. La redevance SIARP après avoir baissé en 2002, a augmentée de 3% en 2003, puis est restée quasiment stable en 2004 (+0.25%). Son montant reste inférieur à celui appliqué en 2001.
Ce résultat s’explique par l’effet d’assiette qui a généré de nouvelles recettes et par les économies d’échelle, sources de réduction de coûts.

Une compétence assumée
2003 est l’année de la rationalisation du service assainissement. L’ensemble des contrats d’entretien des communes est résilié à leurs échéances. Le SIARP est en mesure d’établir des contrats globalisés sur l’ensemble de son secteur.
De même, les dernières études de schémas directeurs d’assainissement sont lancées.
Le SIARP s’organise pour faire face à ses nouvelles compétences : instruire les permis de construire, les demandes de raccordements ... Il recrute du personnel, restructure ses services, met en place de nouveaux outils (SIG, télégestion…), achète du matériel, décide d’agrandir ses locaux. La volonté des élus est de conserver un service géré en régie. Un service de maîtrise d’œuvre en régie est également constitué. Les services de l’Equipement ne sont plus missionnés suite aux modifications liées à la passation de ces prestations.
De même, de nouvelles recettes sont recherchées.
Le Comité Syndical vote l’institution de la participation pour raccordement à l’égout, ainsi que le remboursement des travaux liés à la partie du branchement sous domaine public.
En 2004, le SIARP est en mesure de proposer un programme pluriannuel de travaux sur 3 ans. Il réalise 80% du programme de travaux et effectue 40% du curage de son réseau.
Le SIARP continue son évolution avec, dernièrement l’adhésion de la commune de Boisemont.
De même, l’année 2005 sera marquée par la mise en place du service de contrôle de l’assainissement non collectif.

Auteurs : Emmanuel PEZET, Président du SIARP et Magali GUERIN, Ingénieur.

NB - Article publié dans la Revue Spéciale du Centenaire de l'ASTEE (Association Sientifique et Technique de l'Eau et de l'Environnement)

Municipales 2008 - Propositions

ENVIRONNEMENT - CADRE DE VIE – EQUIPEMENTS -TRAVAUX : PROPOSITIONS
 d'Emmanuel PEZET
 9 janvier 2008

 Je suis, bien sûr, très attaché à Pontoise, à son cadre de vie agréable, à son environnement privilégié et à son développement urbanistique modéré. Notre ville est riche de son histoire, de sa diversité, de ses quartiers qui sont autant de lieux de vie et de convivialité.
J’aimerais aussi que nous puissions redonner espoir et dynamisme à notre ville.
Pour cela, Pontoise doit continuer à changer, évoluer, se transformer et s'embellir.
L'amélioration du cadre de vie, au moyen d'une gestion rigoureuse, doit rester une de nos priorités pour le renouveau de la ville.
Nous devons rassembler les Pontoisiens autour d'un projet dynamique, et nous investir sur des engagements concrets, avec honnêteté et loyauté. Pour autant, cette dynamique doit demeurer respectueuse de la cohésion sociale de la ville: modernité et solidarité doivent être au centre des préoccupations des élus.
La population est consciente des enjeux considérables qui se déroulent, aujourd'hui, sur le terrain de proximité et qu'entraîne la gestion de la commune; ce qui impose aux élus chargés de cette gestion, au service de tous, des règles, une méthode: .une transparence totale,
.une qualité d'information précise, une communication efficace et franche,
.une capacité à débattre, dans une concertation organisée et de qualité, sur les enjeux de l'avenir,
.un débat démocratique bien construit, fondé sur la reconnaissance du dialogue avec d'autres partenaires que les élus, le respect des oppositions, la concertation avec les associations, et la coopération avec les professionnels et les services de l'Etat.
.une qualité de prestations élevée pour un prix maîtrisé,
.une rapidité dans l'exécution de ces prestations,
.une vision à dix ou vingt ans du développement de notre cité.
Les moyens mis en place seront soit institutionnels (intercommunalité, sous toutes ses formes), soit volontaires.
Les projets devront chercher à concilier protection de l'environnement, rigueur de la gestion et développement économique.

Un projet cohérent devrait, à mon sens, s'articuler autour de quatre principaux objectifs :

. Améliorer et redynamiser la Ville, créer de nouveaux équipements: une ville en mouvement, c'est une ville qui s’améliore, qui s'équipe et répond aux aspirations de ses habitants. Il faut rénover, entretenir, améliorer les équipements existants, construire de nouveaux équipements de proximité conformément aux attentes de la population et notamment des familles.

. Préserver notre environnement et notre cadre de vie: Pontoise doit maintenir et développer sa qualité de vie. Il faut améliorer notre cadre de vie en nous attachant à la valorisation de notre environnement, à la mise en valeur de l’espace et à la protection du milieu naturel. Il faut assurer et maintenir la sécurité des biens et des personnes; il faut préserver la tranquillité de nos concitoyens.

. Participer et favoriser les projets de l’intercommunalité, en préservant l’autonomie de la commune.

. Améliorer notre vie au quotidien: il s'agit de privilégier la concertation pour tous projets touchant à notre vie quotidienne. Nous devrons, notamment veiller à la qualité et à la bonne tenue des chantiers de la ville qui seront nombreux en raison des projets lancés et en minimiser les gênes.

Pour créer un levier puissant de développement, un développement durable et soutenable, axé autour de ces principaux objectifs, il faut avoir la volonté d'agir, sans dissimulation; il faut réunir tous les moyens possibles, toutes les forces en présence et toutes les compétences.
Nous devons prévoir l'avenir, et en même temps préserver le meilleur du passé, aider au maintien d'activités économiques, favoriser le développement d'activités commerciales, tout en assurant le cadre de vie des résidents. C'est ainsi que nous donnerons une nouvelle vie à nos quartiers!
Les réponses adaptées que nous devons imaginer se situeront, pour certaines d'entre elles, dans un cadre plus large, celui de l'intercommunalité.
Il sera, toutefois, nécessaire de se mobiliser dans de multiples secteurs, dont l'énumération peut être longue et fastidieuse, mais utile.

Renouveler la ville.

Faciliter et agrémenter les déplacements pour tous, c'est un objectif prioritaire, pour ensemble, partager l'espace et la rue, autre but à atteindre.
D’autres objectifs s’avèrent incontournables :

- la rénovation de l'espace public, en particulier de la voirie, en privilégiant le piéton, quand cela est possible; cela suppose un nouvel inventaire des travaux de réfection et une programmation de ces travaux, urgente en raison des nombreuses dégradations;

- l’accès pour tous aux espaces publics et aux moyens de transports, notamment pour les personnes à mobilité réduite ou à handicap lourd;

- l’adaptation des transports publics aux besoins des usagers et aux aléas de la ville (trajets, stations, gares routières, sites propres…);

- l’aménagement, l’embellissement et la sécurisation des entrées de ville; -la sécurisation, encore, pour les riverains et les utilisateurs, des principaux axes d'entrées de la ville;

- la réalisation accélérée du plan de contournement urbain, dans le cadre de l'aménagement de l’Agglomération, devant permettre de diminuer le trafic de transit, notamment des poids lourds; le contournement routier de Pontoise pouvant, en outre, permettre d'imposer des réductions de vitesse importantes, grâce à des aménagements de voirie et de végétation;

l’harmonisation et l’amélioration de la signalisation en général, la modification ou la reprise des marquages au sol, souvent dangereux pour les deux-roues, voire pour les piétons;

- l’intégration de l'eau et de la verdure dans les aménagements de voirie;

- l’harmonisation du mobilier urbain.

Reconquérir la ville.

Outil quotidien de déplacement, la voiture apporte aussi ses nuisances. A chacun d'exercer sa liberté en respectant celle des autres.

- Stationnement des riverains, résidents et commerçants:
 .création d'un parc souterrain de centre-ville (projet en cours), sécurisé et accessible pour tous, et
   lancement d’une réflexion sur la construction d’un second parc souterrain (Jardin de la Ville, gare SNCF,
   Quais de l’Oise… ?) ;
 .création, là où c'est nécessaire, et dans la concertation, d'un droit de stationnement privilégié pour tous les
   résidents;
 .création de parcs de stationnement périphériques, relayés par des transports publics adaptés
   (sorties autoroute, desserte Hôpital, Pothuis…).

- Qualité de l'air: renforcement du contrôle de la qualité de l'air, en mettant en place, en liaison avec l’Agglomération, des systèmes d'information et d'alerte publics;

- Qualité de l'eau: la qualité et le prix de l'eau sont plus ou moins satisfaisants, et une meilleure information de l'usager est nécessaire. Si l'on veut une eau de qualité, il faut sensibiliser la population en matière d'économie d'eau, obtenir que soit intensifiés les contrôles (qualité, acheminement), augmenter la prévention en amont, renforcer la solidarité intercommunale;

- Assainissement: la réhabilitation des réseaux d'assainissement nécessitera de gros investissements, à court et moyen terme, en raison de la structure (réseaux unitaires) et de l'état d'usure de ces réseaux. Là, encore, il sera indispensable de renforcer la solidarité entre les communes, en aidant à la réorganisation du service de l’assainissement à l'échelon intercommunale (projets SIARP).
Le programme des travaux à prévoir est important: reprise des inversions de branchements, rénovation et recalibrage des réseaux par quartiers (Cordeliers, Hermitage, Adrien Lemoine, Martimprey, etc…), réhabilitation des canalisations dans le Centre ancien, mise en séparatif des quartiers périphériques, construction de bassins de stockage-restitution enterrés limitant les rejets dans l’Oise.
Le réseau d'eaux pluviales existant doit, en outre, faire l'objet d'une révision et d'améliorations indispensables.

-Lutte contre le bruit: dans ce domaine de plus en plus sensible à nos concitoyens, il est impératif d'avoir le courage politique d'appliquer les lois, arrêts et décrets existants, et d'en limiter les causes en amont; viennent ensuite les remèdes (revêtements et enrobés spécifiques pour les chaussées dans les zones sensibles, murs anti- bruit en limite de secteurs d'habitat pavillonnaire ou collectif dense comme les Hauts de Marcouville, le long du Boulevard de la Viosne...).

-Enfouissement des réseaux et lignes: poursuivre, en coopération avec EDF et France-Télécom, le plan d'enfouissement des réseaux sur plusieurs années, à la fois pour des raisons de sécurité des riverains et de qualité esthétique de notre ville;

-Eclairage public: amélioration et modernisation de l'éclairage public, en utilisant des techniques qui permettent, aujourd'hui, de réaliser des économies considérables, dont une partie pourrait être employée à la mise en valeur, par la lumière, de certains sites ou monuments de la ville.

Réhabiliter la ville.

Il faut renforcer l'attractivité de notre ville, tant au niveau résidentiel que touristique et commercial, en réhabilitant son patrimoine architectural, culturel, social et naturel, fondement même de la vie en commun des Pontoisiens; d'où l'importance de sa mise en valeur.

- Mise en valeur du patrimoine de Pontoise:
.poursuite de la restauration de nos monuments, cathédrale St.Maclou, église Notre-Dame (et son orgue);
.restauration du porche du Clos des Anglaises et du "Petit Patrimoine" (lavoirs, fontaines, calvaires, statues…);
.rénovation des écoles ;
.restructuration du Centre Technique Municipal (CTM); . réorganisation des Musées de Pontoise;
.réhabilitation du jardin du Musée Tavet, restauration de l’Officialité et des remparts à proximité;
.réaménager et entretenir les sentes à travers Pontoise (10 km.), car elles créent des liens entre les quartiers et relient les principaux espaces naturels;
.mise en place d'un "plan Lumière", pour accroître la mise en valeur, en centre-ville et dans les quartiers, du patrimoine de Pontoise.

- Mise en valeur de l'habitat:
poursuite et généralisation de l’incitation des propriétaires immobiliers à entreprendre les rénovations et réhabilitations indispensables (campagnes d'information, aides techniques et financières, plans d'entretien et de ravalement des façades, pignons, murs d'enceinte, etc…); certaines de nos artères sont encore "sinistrées".

- Refondation de l'espace public "piéton": . extension des zones à circulation réduite ou "apaisée"; . programme de rénovation de la "rue piétonne", (la rue de l'Hôtel de Ville) et de ses extensions (Place des Moineaux, notamment); . programmation de la réhabilitation du quartier mitoyen de la rue piétonne, le quartier de la Harengerie, en proposant aux partenaires publics et privés de renforcer et d'étendre l'axe commercial semi-piéton que constitue la rue de l'Hôtel de Ville.

- Restructuration et désenclavement des quartiers, réaménagement des liaisons entre les quartiers de la périphérie et le centre, réflexion sur les relations de ces quartiers avec le centre de Pontoise :
nécessité de donner une nouvelle image des quartiers périphériques, les Hauts de Marcouville à l'ouest, les Larris (Maradas, Palette et Bocages) au sud, pour rompre avec l'esprit d'isolement, grâce aussi à l'aménagement de liaisons fortes;

- Désenclavement du quartier des Hauts de Marcouville, encore, avec étude d’une éventuelle modification de l’utilisation de la « dalle » et des sous-sols de l’ensemble immobilier;

- Remise à l’étude de la construction d’un demi échangeur (de sortie) sur l’autoroute A 15, au niveau de l’avenue de Verdun ;

- Restructuration du quartier de la gare avec étude des accès et sortie par les rues du Vert Buisson et Saint Martin;

- Désenclavement du centre-ville avec étude du franchissement des voies SNCF (souterrain ou passerelle ? accès voitures ou site propre pour les transports en commun ?) ;

- Etude et réalisation d’un projet d’équipement de loisirs (ou autre ?) sur le terrain de l’ancienne station d’épuration au chemin de la Pelouse, avec étude d’accès;

- Etude et d’une nouvelle voie pénétrante pour accéder au Centre Hospitalier.

Préserver la ville.

- La prévention des risques et des catastrophes naturelles (sous-sols, falaises, inondations, pollutions, tempêtes…) :
.établissement (ou amélioration) des cartes des zones concernées par des risques, comportant une graduation selon la probabilité de la survenance de ces risques; à partir de ces cartes, information des populations de ces zones, voire de l'ensemble de la population, la collectivité imposant et contrôlant le respect des règles strictes de prévention sur les zones à risque (première catégorie) et faisant appel au partenariat et au sens de la responsabilité des acteurs, particuliers et entreprises, professionnels de l'assurance, pour la gestion des autres zones;
.création de structures d'aménagement et d'entretien des rivières (Oise et Viosne), aide à la gestion des zones d'expansion des crues, amélioration de l'annonce des crues;
.pour tous les cas de survenance de risques, formation d'agents de la collectivité, coordination des services et des secours, création ou amélioration des structures d'accueil, et mesures d'aide et d'assistance aux sinistrés;

- Les déchets (ménagers et industriels):
.développer l'information de la population en matière de déchets (limitation à la source, ramassage, évacuation des "encombrants", tri sélectif, déchetteries…), aide aux associations de consommateurs dans leur mission d'information et de pédagogie;
.réorganisation du ramassage des ordures ménagères, du système de containérisation, de l'implantation des bornes de propreté, des "points fixes" (enterrés ?) et des bennes;
.information et implication des gros producteurs de déchets (entreprises, industries…) dans la recherche et l'innovation, incitation à la fabrication et à l'utilisation d'emballages biodégradables;
.dans le cas de déchets non recyclables ou dangereux, mise en place d'une veille permanente de leur évolution.

- La propreté de notre ville:
amélioration de la propreté de notre ville, notamment en renforçant la coordination entre les services communaux -y compris la Police Municipale-, intercommunaux et les entreprises, chargés du ramassage des déchets, du nettoiement et de la propreté, en créant une "brigade propreté" avec un système de permanences et d'astreintes et en développant l'action municipale dans la lutte contre les déjections canines et le ramassage ( ?) des animaux errants.

- La lutte anti-tags: mise en place d'un programme d'intervention renforcé pour le traitement des graffitis (prise en charge à 100% par la collectivité du coût de traitement).

- La protection de l'environnement:
.mise en place de l’Agenda 21 ;
.élaboration d'une Charte de l'Environnement;
.rétablissement de la Journée de l'Environnement, organisée par la commune.

Embellir la ville.

Nous devons rendre la ville plus harmonieuse, améliorer les paysages et optimiser notre environnement: "Il faut effacer la laideur, soutenir la beauté", en privilégiant l'esthétique urbaine.

-La publicité: lutte contre les abus de la publicité et le mauvais entretien des panneaux d'affichage (quels qu'ils soient!), notamment en veillant à l'application et au respect des textes et lois en vigueur, et du Règlement Communal de la Publicité.

-Le fleurissement et les plantations:
.campagnes de grande ampleur en matière de fleurissement, de verdissement et de plantations d'arbustes et d'arbres par la ville;
.campagnes d'information et d'incitation au fleurissement (logements, terrasses, balcons, fenêtres, porches, cours et jardins ouverts…) à l'intention des particuliers, avec l'aide des services municipaux et en sollicitant les conseils et l'assistance des professionnels;
.réorganisation d'un concours "Ville Fleurie" par la commune;

- L'aménagement et l'embellissement de nos espaces verts (40 ha. à Pontoise!):
.aménagement et ouverture au public du Bois du Château de Marcouville, avec une jonction vers le Jardin des Lavandières, en coopération avec la Chambre de Commerce, propriétaire;
.réhabilitation du Jardin des Cinq Sens, sur le site du château (Musée Pissaro);
.aménagement de l'île du Pothuis, renforcement de ses berges menacées (rive gauche en aval), et installation d'une "guinguette";
.implantation, sur le domaine communal (à côté du « Dôme », par exemple!), d'une petite vigne en mémoire du passé viticole de Pontoise;

- Nos rivières, les "coulées vertes".
La rivière a été, dans l'histoire de Pontoise, un axe de développement considérable pour notre ville et doit retenir toute notre attention:
.en ce qui concerne l'Oise, prolongation et achèvement du plan de réhabilitation des berges;
.aménagement du chemin de halage, des promenades pêcheurs, valorisation des paysages (berges et îles).
.en ce qui concerne la Viosne, relance du programme de réhabilitation des berges et d'amélioration de l'écoulement et de la qualité des eaux (nettoyage, curage, élagage, faucardage, stabilisation des rives…);
.rétablissement de la vocation piscicole;
.création d'un cheminement le long des berges;
.en ce qui concerne le ru de l'Hermitage, programme de réhabilitation du petit cours d'eau ( lit et berges), en concertation avec les riverains, et étude d'une promenade le long ou à proximité du rû.

- La découverte du Patrimoine:
.création de circuits pédestres historiques, culturels ou environnementaux, autour de la Viosne et du petit patrimoine (lavoirs, fontaines…), autour du rû de l'Hermitage, sur les bords de l'Oise, sur les sentes et à travers la ville et ses monuments historiques ou remarquables, en nous appuyant sur la compétence des associations et structures publiques existantes.
                      EP