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Je me présente...

Emmanuel PEZET


Cadre juridique
Domicilié, depuis 1983, à PONTOISE (95300)

Né à Paris (15ème), le 4 décembre 1950.
Marié, une fille.

-Etudes de Droit et de Lettres.
-Carrière juridique : 20 ans de Notariat;
..cadre juridique/consultant.

Fonctions

Région de Pontoise,Vexin,Vallée de l’Oise,Intercommunalité:
-Président du SIARP, depuis 1991: Syndicat Intercommunautaire pour l’Assainissement
de la Région de Cergy-Pontoise et du Vexin (42 communes/230.000 habitants).
-Conseiller Communautaire de l'Agglomération de Cergy-Pontoise
, Vice-Président de 2001 à 2020, chargé de l'aménagement urbain,
-ancien Administrateur de la SPLA Cergy-Pontoise Aménagement (CPA),
-ancien administrateur de la SEM Cergy-Pontoise Aménagement et de l’EPA de Cergy-Pontoise,
-ancien Secrétaire du SMBO : Syndicat Mixte des Berges de l’Oise,
-ancien Vice Président du SMERCRV: aménagement hydraulique de la Vallée de la Viosne.

Pontoise:
.Maire Adjoint de Philippe HEMET, Maire de 1989 à 1995,
.Conseiller municipal d’opposition : 1995-1996,
.Conseiller Municipal et Maire Adjoint de Philippe HOUILLON, Maire de 2001 à 2020,
.Membre du Conseil Municipal de Pontoise aux côtés de Stéphanie VON EUW, Maire depuis 2020.

Action associative (environnement, aménagement et social):
.Président de l’Association du Quartier des Pâtis à Pontoise, pendant 10 ans,
.Président de Pontoise 95 Ouest (protection environnement et cadre de vie),
.Membre de l'ASTEE, Association Scientifique et Technique de l'Eau et de l'Environnement,
.Membre de la FNCCR, Fédé. Nat. des Collectiv. Concédantes et en Régie, et de FEP, France Eau Publique,
.Membre de la FSTT, France Sans Tranchée Technologies,
.Participation diverses associations.

Autres fonctions:
.Président du Conseil de Surveillance du Crédit Mutuel de Cergy-Pontoise
(Caisse Régionale de Crédit Mutuel de l’Ile de France).
UDF (jusqu’à fin 2007):
.Vice Président de la Fédération UDF du Val d’Oise.
.Délégué de la 1ère circonscription du Val d'Oise.
.Membre du Conseil National de l'UDF.

(ancien Vice Président de Force Démocrate Val d’Oise, ancien Vice Président du CDS Val d’Oise,
sympathisant puis militant Centriste depuis 1965).
UDI:
.Adhérent de l'Alliance Centriste et de l'UDI,
.Délégué UDI de Pontoise, Membre du Conseil National de l'UDI.

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Petit-fils d’Ernest PEZET, écrivain et journaliste, Silloniste, fondateur de l'Ame Française et de l'Union Nationale des Combattants,
médaillé de la Résistance, Député PDP et MRP du Morbihan, puis Sénateur MRP (Vice-Président du Sénat aux côtés de Gaston MONERVILLE);
Président de l'UEO, Président et fondateur de l'Union des Français de l’Etranger.

Fils de François PEZET, ancien dirigeant de la Banque de Paris et des Pays-Bas (Paribas), Conseiller du Commerce Extérieur de la France.

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La rue des Etannets à Pontoise

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 Portrait  d' Ernest  PEZET


Un chrétien au service de la Cité......



Ernest, Amans PEZET est né le 6 décembre 1887 à Rignac dans l'Aveyron;
il est décédé le 21 novembre 1966 à Paris.
Député du Morbihan, de 1928 à 1942,
Membre de la première Assemblée Nationale Constituante (1945), il est de
nouveau Député du Morbihan.
Il sera Conseiller de la République, puis Sénateur représentant les Français
de l'étranger de 1948 à 1959.
..
...Ernest PEZET est né dans une famille rouergate : son père était meunier et monteur de moulins à eau, sa mère couturière et mercière.
Il fait ses études secondaires au collège Saint-Pierre à Rodez. Bachelier ès lettres, il s’oriente très jeune vers le journalisme et commence par faire du reportage social à l’Action populaire de Reims (1909).
Il collabore ensuite au «Sillon» de Marc Sangnier - dont il devient le collaborateur à La Démocratie et dont il dirige la campagne électorale en 1914 et 1918.
Après la dissolution du «Sillon» il fait partie du conseil national de la Jeune République.

Entre temps, il épouse Lucienne Delaugeas en mai 1911. Ils auront quatre enfants, Marie-Thérèse, Geneviève, Jacques et François.

Mobilisé en août 1914, il devient sous-officier puis officier. Deux fois blessé, deux fois cité, il est décoré de la Légion d’Honneur pour faits de guerre en 1916.

Après la guerre il est, avec le Père Brottier notamment, un des six fondateurs de l’Union Nationale des Combattants (UNC), et membre de son conseil. Dès décembre 1918, il crée à Paris, dans le 13ème arrondissement, la première section de l’UNC.
fonde également la Fédération régionale de Paris, qu’il préside de 1919 à 1922. Il est un des dirigeants de la Fédération Interalliée des anciens combattants.
Rédacteur en chef de La Voix du combattant, il fera plus de cent conférences à travers la France, entre 1918 et 1928, pour inviter les anciens combattants à s’organiser.
C’est lui qui est à l’origine de la retraite mutualiste des anciens combattants, de l’Office du combattant, de la Croix du combattant.
Avec des centaines d’articles, on lui doit plusieurs ouvrages sur les anciens combattants : "Des curés sac au dos", "Des héros hors-la-loi - les religieux anciens combattants", "Le devoir social des anciens combattants", "Le devoir civique des anciens combattants", "Les cahiers de la France combattante", "Les combattants et la Nation", "Combattants et citoyens".

Cependant, il a fondé en 1917 L’Ame Française, qu’il dirigera jusqu’en 1924 ; cette revue hebdomadaire rassemble «les fils du même Esprit» qui, dispersés dans plusieurs groupes depuis la fin du «Sillon», se veulent à la fois catholiques, républicains et artisans du progrès social. D’autre part, il fonde et dirige des quotidiens régionaux à Reims : Le Télégramme du Nord-Est, puis Nord-Est.
Il collaborera, tout au long de l’entre-deux-guerres, à un grand nombre d’autres journaux parisiens (L’Eclair, Le Temps, L’Ordre, L’Information, L’Oeuvre, La Démocratie, La Jeune République, L’Aube) et provinciaux (Ouest-Eclair, Le Journal de Roubaix, Le Nouveau Journal de Lyon, Le Lorrain de Metz, Le Journal de Rouen, Le Télégramme de Toulouse). Il assure la chronique parisienne de la Neue Freie Press autrichienne. Rédacteur puis chef de la publicité au Petit Journal, il dirigera l'agence de publicité PUPEZ. Il publiera en 1935 un livre intitulé "Presse, publicité et vie moderne".

En 1924, il est l’un des fondateurs du Parti Démocrate Populaire (PDP) et il se présente aux élections législatives de 1928 dans la 2ème circonscription de Vannes.
Il est élu au second tour par 9 606 voix sur 16 433 votants contre 6 434 à Chabannes ; en 1932, il est réélu au premier tour par 12 467 voix sur 16 972 votants et en 1936, toujours au premier tour, par 10 495 voix sur 16 560.
Il fait partie de plusieurs commissions : colonies, armée, pensions, aéronautique.
S’il intervient à de multiples reprises en faveur des anciens combattants et se préoccupe de faire interdire le démarchage financier, c’est à la politique étrangère, dont il est l'un des meilleurs experts, qu’il va donner le meilleur de son activité.
Vice Président de la commission des affaires étrangères - il le restera jusqu’à la guerre - rapporteur permanent pour les problèmes d’Europe centrale et orientale, il sera chargé de nombreuses missions officielles en Autriche, Tchécoslovaquie, Yougoslavie, Roumanie, Bulgarie et Hongrie.
Il préconise la coopération franco-allemande pour assurer la sécurité des frontières, le désarmement et la coopération internationale, demande la formation d’une union économique régionale d’Europe centrale et orientale et prend part à de nombreux débats et interpellations à propos du départ de volontaires pour l’Espagne, de la violation des accords de Munich, du retard des Alliés à secourir la Finlande.

En novembre 1939, il dénonce les «camps de rassemblement» d’étrangers. Regrettant la suppression du ministère de la propagande, il prend part en février 1940 à la discussion d’interpellations sur la propagande et la censure.

Auteur de plusieurs ouvrages de politique étrangère : "Où va la Pologne?" (1930), "Les vraies conditions de la paix" (1930), "Idéalisme et sens des réalités" (1932), "Anarchie danubienne", "désordre européen, paix précaire" (1932), "Le drame de Marseille et ses conséquences centro-européennes" (1934), "La Yougoslavie en péril" (1935, interdit en Yougoslavie au moment même où il proteste à la Chambre contre l’expulsion de Yougoslaves étrangers à l’attentat de Marseille), "Sous les yeux du monde" (1935, préfacé par Henry de Jouvenel, où il analyse notamment les méthodes de propagande en régime totalitaire), il publie aussi "Paris-Moscou via Hitler" (1936), "Défaite de la paix, alarmes des peuples" (1937) et en 1938 "Fin de l’Autriche, fin d’une Europe" qui, préfacé par Edouard Herriot, a attiré l’attention et agacé Hitler.
Secrétaire de la Chambre en 1930 et 1931, il avait fondé en 1929 le groupe parlementaire de l’information et de la propagande qu’il présida jusqu’en 1940.

Sous l'occupation allemande, Ernest PEZET fait partie de la Résistance, collaborant avec les groupes d'inspiration démocrate-chrétienne. Il est notamment un des membres actifs du "Groupe de la rue de Lille" qui, outre de nombreuses activités de liaison et de renseignements, se met à la disposition de tous les organismes et mouvements de la Résistance pour la réalisation et la diffusion de leurs publications clandestines.
Son courage lui vaut, après la guerre, d'être décoré de la médaille de la Résistance.

A la Libération, Ernest PEZET devient un des leaders du Mouvement Républicain Populaire (MRP) et est élu, en octobre 1945, Député du Morbihan à la première Assemblée Nationale Constituante.
Il est alors Vice Président de la commission des affaires étrangères, rapporteur général du traité de paix avec l'Italie et Président de la commission d'enquête parlementaire en Autriche. Durant l'été et l'automne 1946, il est membre de la Délégation Française à la Conférence de la paix, qui se réunit à Paris, puis à la première Assemblée Générale de l'Organisation des Nations-Unies, à New York.

Vice Président du Conseil Supérieur des Français de l'étranger, Président de l'Union des Français de l'Etranger (UFE), Président du Foyer des professeurs français de l'étranger, Ernest PEZET est élu, par l'Assemblée Nationale, Sénateur représentant les Français à l'étranger en 1948. Il le reste jusqu'en 1959.
A son arrivée au Palais du Luxembourg, il rejoint le groupe MRP, et en devient le Président. Il est nommé membre de la commission des affaires étrangères - dont il est Vice Président de 1951 à 1955 -, et de la commission de la presse, de la radio et du cinéma. Pour l'année 1956, Ernest PEZET est, en outre, membre de la commission mixte chargée d'examiner les projets de propagande intéressant la diffusion de la presse à l'étranger.

En 1950, Ernest PEZET est membre suppléant représentant la France à l'Assemblée Consultative prévue par le statut du Conseil de l'Europe.
A partir de 1952, il assure la Vice Présidence du Conseil de la République, puis du Sénat (jusqu'en 1959).
La même année, il est nommé membre titulaire de l'Assemblée Consultative du Conseil de l'Europe, où il milite pour le mouvement de l'Europe Unie.

Il est, en outre, Président de l'Assemblée de l'Union de l'Europe Occidentale (UEO) en 1955.
Ernest PEZET est également Vice Président du groupe français de l'Union Inter-parlementaire.
En 1956, il s'oppose fortement à l'entrée du Soviet Suprême dans l'Union et fait paraître à ce propos un long article dans le numéro de mars de la Revue politique et parlementaire.
Au Conseil de la République, Ernest PEZET est un parlementaire très actif. Il intervient souvent, sur des sujets divers. Les affaires étrangères tout d'abord, dont il est spécialiste.
Rapporteur général du Plan Marshall et du Pacte Atlantique, aucun sujet de politique étrangère de l'époque ne lui échappe : projet de loi instituant une Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier (CECA), mais aussi budget des affaires étrangères, accord de coopération économique bilatéral franco-américain, ou politique de la France en Tunisie.
Les questions économiques suscitent également son intérêt, et il participe aux débats sur le projet de loi de finances pour l'exercice 1950, le projet de loi portant approbation d'une convention avec la Banque de France ou le projet de loi sur le redressement économique et financier national…
Ernest PEZET prend aussi part aux nombreuses discussions portant sur l'armée et la guerre : autorisation d'engagement de dépenses militaires, extension aux sinistrés français à l'étranger de la loi sur les dommages de guerre, amélioration de la situation des anciens combattants et victimes de la guerre…
Bien d'autres thèmes suscitent ses réactions, de la réglementation de l'usage des dénominations "chambre de commerce", "chambre de commerce et d'industrie", "chambre de métiers", et "chambre d'agriculture", à l'attribution de la qualité de fonctionnaire stagiaire à tous les élèves des écoles normales supérieures.
Ernest PEZET réalise fréquemment des rapport pour le compte des commissions auxquelles il appartient, notamment, en 1952, pour inviter le gouvernement à ratifier le traité portant rétablissement de l'Autriche indépendante et démocratique.
En 1956, un autre rapport porte sur le statut de l'Agence France-Presse (AFP), élaboré cette année-là. A cette occasion, le journaliste, Président de l'Association Professionnelle de la Presse Républicaine (APPR), fait une intervention remarquée, portant sur la situation de l'information en France et dans le monde à son époque.
Ernest PEZET prend également de très nombreuses initiatives sur le plan législatif. Il dépose des propositions de résolutions, pour inviter le gouvernement à engager avec le gouvernement égyptien des conversations en vue d'améliorer le statut des Français d'Egypte ou inviter le gouvernement à protester auprès du gouvernement espagnol de Franco au sujet de l'exécution de républicains patriotes espagnols. Ernest PEZET dépose aussi des propositions de loi, sur la francisation des noms patronymiques et des prénoms des étrangers, ou sur l'autorisation des jeunes Français résidant à l'étranger de devancer l'appel de leur classe.
Il dépose également des motions d'importance dont l'une pour saluer la mort de Jan Mazaryk, Président de l'Etat Tchécoslovaque de 1918 à 1935, "deux fois symbole de la lutte du peuple tchèque pour sa liberté contre les régimes d'oppression", une autre pour exprimer "son admiration et (..) sa reconnaissance" au Général Marshall, concepteur du plan d'aide économique à l'Europe qui porte son nom.
Ernest PEZET n'hésite pas non plus à demander des précisions aux membres du gouvernement dès qu'il lui semble nécessaire.
En 1949, il interroge ainsi le ministre des Affaires étrangères sur la mise en application de l'article 78 du Traité de paix avec l'Italie.
En 1951, il expose au ministre des Anciens Combattants et victimes de la guerre la regrettable situation des anciens combattants français de la Principauté de Monaco, et lui demande les mesures envisagées pour défendre la dignité et les intérêts légitimes des anciens militaires.
Les 2 et 3 juin 1958, Ernest PEZET vote pour le projet de loi relatif aux pleins pouvoirs et pour la révision constitutionnelle.
En 1959, le nombre des représentants des Français à l'étranger ayant été réduit de trois à deux, Ernest PEZET, dans un geste de désintéressement, s'efface devant ses deux collègues.

Après avoir quitté le Sénat, Ernest PEZET se consacre à la réorganisation de l'Union des Français de l'Etranger (UFE), dont il est Président. A ce titre, il est promu par le ministère des Affaires étrangères Commandeur de la Légion d'Honneur. En 1957, il avait reçu les insignes de Grand Croix de l'Ordre National Lituanien de Gedimunas.
Ernest PEZET est également Commandeur du Lion d'Orange (Pays-Bas), Commandeur de l'Etoile de Roumanie, décoré de la "Grosse goldene Ehrenzeichen mit Stern (Autriche)...

Les années suivantes, Ernest PEZET les consacre à son foyer. Il publie un dernier ouvrage "Chrétiens au service de la cité" dans lequel il revient sur l'engagement de toute sa vie. Mettant en avant les faiblesses de l'action politique de Marc Sangnier, il analyse avec lucidité les vicissitudes du MRP, regrettant que ce mouvement n'ait pas pris une étiquette franchement "chrétienne".
Jusqu'à la fin de sa vie, il continue d'écrire, à s'engager et assumer sa foi chrétienne; il préside l'Association Professionnelle de la Presse Républicaine (APPR), est Vice Président de l'Association de la presse de l'Est et membre de la Société des gens de Lettres.

Citoyen, militant démocrate-chrétien et catholique social, journaliste, écrivain et homme de lettres, parlementaire et homme politique, grand voyageur, orateur de talent, conférencier hors du commun, marqué par une fidélité sans faille aux principes de l'Eglise, une foi chrétienne exemplaire et un attachement profond aux valeurs républicaines, Ernest PEZET fut l'un des grands animateurs de la démocratie chrétienne française.